Qui est Nathan Mierdl, notre deuxième invité de l’après-midi ?

Nathan Mierdl - Rencontres buissonnières

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        Nathan, né en 1998 à Francfort-sur-le Main, a commencé le violon à 5 ans. A 8 ans, il entre au Conservatoire de Dijon. A 13 ans, il joue avec l’orchestre philharmonique de Besançon.

       En 2013, il entre au Conservatoire national supérieur de Paris. Il obtient en 2013 le premier prix du concours international de Weimar, et en 2015 le deuxième prix au concours international de Mirecourt.

       Chaque année, il participe aux Musicales en folie de Fontaine-les-Dijon (où est né Saint Bernard!), festival parrainé par la célèbre pianiste Anne Queffelec. Le 8 avril 2017, comme nous l’a confié sa maman, certes l’une de ses plus ferventes supporters, mais qui conserve un œil critique empreint de bienveillance sur son évolution musicale, il a « reçu les applaudissements chaleureux du public enthousiaste et tellement fidèle. Il nous a tous émus sur ce concerto pas facile du tout qui lui a permis de gravir une marche dans la hiérarchie des concertos à maîtriser pour un violoniste accompli  pour son interprétation du concerto pour violon et orchestre en ré majeur de Piotr Tchaïkovsky ».

       Dans sa courte et si brillante « carrière », Nathan est déjà venu 2 fois à Cîteaux, sachant que Dom Quenardel est d’autant plus sensible à son talent que lui-même a fait plusieurs années de violon dans son enfance et adolescence.

       Il est troublant de lire ces lignes dans la présentation qui a été faite de Nathan pour les Musicales de Fontaine le 8 avril dernier : « Nathan est un jeune homme simple et convivial, plein d’énergie, de passion, d’intelligence et de gaieté. Il nous touche par sa musicalité et sa virtuosité attachante. Le but ultime du jeune artiste semble, d’une certaine manière, être celui d’un guide éclairé, conduisant son auditeur dans des univers et des contrées qu’il ne connaît pas toujours, au-delà des apparences, vers une authenticité d’une profondeur d’ordre spirituel, pour le plonger au cœur de la musique. Pour lui, son art n’a de sens que partagé, avec le public ou avec d’autres musiciens. »

       Comment ne pas reconnaître en filigrane dans ce portrait celui de Dom Quenardel, malgré un écart de 5 décennies et un domaine d’action qui diffère de celui de Nathan ? Le domaine d’action de Dom Quenardel n’a aussi de sens que partagé, avec les personnes qui l’écoutent ou avec ses frères de la communauté monastique…Et ne l’a-t-on pas justement surnommé « le violon de Dieu ? »

Le 17 juin, Nathan clôturera la journée en se produisant seul, à l’intérieur de l’église que Dom Quenardel a bien voulu mettre à notre disposition. Il puisera entre autres dans le répertoire de Jean-Sébastien Bach, de Niccolo Paganini et d’un compositeur plus contemporain.

       Sans doute sera-t-il d’accord pour revenir plus tard à Cîteaux avec le quatuor Gaïa, qu’il a créé et dont il fait partie.