Présentation de Pierre Adrian

Notre premier invité du 28 avril 2018

Pierre Adrian est un très jeune auteur de 26 ans, né en 1991. Il a fait des études d’histoire et de journalisme. Amateur de football et de cyclisme, il est chroniqueur à l’Equipe.
Son premier livre, La Piste Pasolini, a été récompensé en 2016 par le prix des Deux-Magots et le prix François Mauriac de l’Académie française.
Pour son deuxième livre, Des âmes simples, il a reçu en 2017 le prix Roger Nimier, qu’avaient obtenu dans le passé des écrivains comme Patrick Modiano, Cioran, Erik Orsenna, Jean-Paul Kauffmann, Marc Dugain.
Bruno Corty, rédacteur en chef du Figaro littéraire, a dit de Pierre Adrian : « Retenez bien ce nom. Il n’a pas fini de nous surprendre. »

Présentation de ses deux livres

La Piste Pasolini (Editions Equateurs)

La piste Pasolini - Rencontres buissonnières - 28 avril 2018    Se sentant proche intellectuellement de Pier Paolo Pasolini dont il admire surtout la poésie et le définissant comme son parrain en littérature, Pierre Adrian est parti à 22 ans sur ses traces, à la rencontre des lieux où il a vécu et des derniers témoins de sa vie. Ce qui le fascine dans le sulfureux cinéaste, c’est, par-delà sa personnalité scandaleuse, son côté torturé, son amour désespéré pour la vie et son obsessionnelle quête de Dieu. Il trouve bouleversante sa recherche de transcendance et se reconnaît dans ses angoisses. Ce road trip passionné qui ressemble à un pèlerinage initiatique le conduit de la plage d’Ostie, où celui qu’il considère comme son maître est mort assassiné, jusqu’à Rome et Chia, ultime étape de son périple où « prend fin un des désirs les plus déterminants de (ses) vingt ans. Celui de toucher Pasolini au plus près ». En le suivant dans ce périple, le lecteur assiste à la naissance d’un écrivain, étonné de tant de maturité, de profondeur et de décalage par rapport à l’idée qu’il se fait de la jeune génération.

Des âmes simples (Editions Equateurs)

Des âmes simples - Pierre Adrian - Rencontres buissonnières    Quatrième de couverture : « Ce qui repousse les caméras m’attire. Ceux qui trébuchent, ceux qu’on ne voit pas. J’aime le fond de la classe. Le saccage et le sursaut, la poudrière, le foutoir, la beauté, les rêveurs : tout est au fond, chez les invisibles. Au fond des vallées. Cette leçon, je l’apprendrai aux côtés de frère Pierre. En citant saint Paul, il me dira que la véritable sagesse n’est pas celle du monde : « Si quelqu’un pense être sage à la manière d’ici-bas, qu’il devienne fou pour être sage. »
Au cœur d’une vallée, aux confins de la France, un homme tient là seul par sa foi. Au plus près des vies minuscules-les bergers et les bêtes, les paumés et les vagabonds célestes-, il accueille les histoires murmurées, les hommes en perdition. Les croyants et ceux qui ne croient pas. Parce qu’ « on ne peut plus faire comme si les gens avaient la foi ». Pour lui, cela importe peu. Jour et nuit, son portable sonne. Il accourt.
D’une plume taillée à la serpe, Pierre Adrian nous offre un récit éblouissant, à l’écoute des ténèbres et de la désespérance d’une époque.