Une approche de la personnalité de Colette Nys-Mazure

Par quelques phrases extraites de Dieu au vif
(éditions Médiapaul, collection Grands témoins)

 

Je n’ai de cesse de recevoir et de partager.

Je lis, je me délie de tout ce qui entravait mon essor. Je m’étonne et m’émerveille. Je nidifie et j’édifie.

Je me sens tisseuse.

Les mots sont comme des silex frottés les uns contre les autres pour faire jaillir le feu poétique.

La poésie est à coup sûr le genre qui se rapproche le plus de la mystique : une manière d’habiter le présent, la contemplation des êtres en leur profondeur. Un mystère qui ne conduit pas forcément à Dieu, mais à une dimension plus grande que l’homme et que sa finitude. L’agnostique Camus interrogeait : « Qu’est-ce que je médite de plus grand que moi et que j’éprouve sans pouvoir le définir ? »

Qu’il s’agisse de prière ou de poésie, on se dispose à recevoir le souffle.

Le vitrail travaille la lumière, l’écriture l’obscurité intérieure.(citation d’Henri Bauchau)

La parole forte, comme le grain tombé en bonne terre, porte ses fruits.

« Ne rien attendre mais tout espérer », telle est ma devise.

J’espère en la Beauté, cet autre nom de Dieu. Dieu au vif.