Restonscheznous – photo
Desenzano del Garda
Photo partagée avec nous par Luisa (Italie)
Coucher de soleil sur Plaine-Joux
Photo prise par Elise, 15 ans (Haute-Savoie)
Anne Le Maître
Anne Le Maître a reçu une formation d’urbaniste et de géographe. Elle enseigne à Dijon, au lycée Saint-Joseph, et donne des cours d’aquarelle dans son atelier dijonnais : l’idée de transmission est pour elle essentielle.
Ses passions sont l’aquarelle et l’écriture. Nous vous laissons découvrir quelques-unes de ses aquarelles ci-dessous, ainsi que quelques extraits de son livre Les bonheurs de l’aquarelle, dans notre Coin lecture.
Si vous voulez en savoir plus, découvrez son blog Bleudeprusse afin de vagabonder dans son univers à la fois réaliste et poétique.
Anne Kienlen
Originaire de Troyes, en Champagne, Anne Kienlen réside à Nancy.
Les saisons, la neige, les arbres et les plantes, les animaux, particulièrement les oiseaux sont sa principale source d’inspiration. Elle admire également le travail des artistes de l’Ecole de Nancy, particulièrement Emile Gallé, dont les oeuvres inspirent certains de ses tableaux.
Nous vous laissons découvrir ci-dessous quelques-unes de ses oeuvres :
Plus d’informations sur son site : http://annekienlen.fr/
Invitation au voyage
par Marie-Claude (Dijon)
Mère et fille
Partagé avec nous par Sara et Marie (Paris)
Le confinement – par Sara, 16 ans (fille de Marie)
Mes neveux – par Marie (mère de Sara)
Mont Saint-Michel
Extrait de Sur les chemins noirs
de Sylvain Tesson
La Sée marqua un angle, le Mont-Saint-Michel jaillit au-dessus des herbes. Le stupa magique était là. Et des nuées de passereaux explosant dans l’air salé jetaient leurs confettis pour le mariage de la pagode avec la lagune.
C’était le mont des quatre éléments. A l’eau, à l’air et à la terre s’ajoutait le feu de ceux qui avaient la foi(…)
Ah ! Si Péguy avait été de l’Avranchin au lieu que de la Beauce !
Je passai la Sée et allai vers Genêts dans un état de nerfs que je n’avais pas vécu depuis des années. « L’âme me montait à la peau », comme disait
Théophile Gautier quand il éprouvait autre chose que la chair de poule (…)
L’inconvénient de suivre le littoral entre Avranches et Genêts était
d’avoir le Mont-Saint-Michel dans le dos. Il fallait se retourner sans cesse pour se nourrir de sa présence. La marche devenait compliquée, à saluer la haute borne tous les cent pas. A chaque coup d’oeil par-dessus l’épaule, l’esprit se rassurait : le monde tournait, les oiseaux pêchaient, le Mont demeurait, flottant, au-dessus de la lagune dont les écheveaux vaporeux brouillaient tout contour.
Ces vérifications finissaient par me donner un torticolis.